Une visite scolaire à l'écoquartier du Technopôle Angus

Avant que l'hiver ne s'installe à Montréal, les élèves en 5ème année du primaire de la classe de Monsieur Pascal de l'école Paul-Bruchési ont eu cette belle opportunité de visiter le Locoshop Angus et les aménagements extérieurs de l'écoquartier du Technopôle Angus.

C'est l'équipe de la Société de Développement Angus qui nous a généreusement ouvert ses portes et a guidé nos jeunes visiteurs durant cette matinée découverte.

Les élèves se sont déplacés en petits groupes dans les allées de l'écoquartier pour voir les particularités de ce site exemplaire en matière d'aménagement urbain.

Grâce aux explications apportées par David Goulet-Jobin, Ingénieur, Chargé de projets immobiliers à la Société de Développement Angus, les élèves ont pu visualiser de quelles manières étaient gérées les eaux pluviales dans l'écoquartier. Celles-ci sont en effet recueillies dans des zones de rétention d'eau végétalisées qui jouent un rôle d'éponge, alimentant ainsi la végétation présente, des espèces indigènes majoritairement, et réduisant les besoins d'arrosage. Cela offre aussi l'avantage de réduire la pression sur les infrastructures de la ville lors des épisodes de pluie et d'orages.

D'autres explications ont également été apportées sur les orientations des édifices et des allées vertes qui prennent en compte les vents dominants pour favoriser la circulation de l'air, mais qui cherchent aussi à ne pas entraver le passage d'animaux sauvages. En effet, il n'est pas rare, précise David, d'avoir la visite de ratons laveurs ou même de renards, présents notamment le long de la voie ferrée jouxtant les terrains du Technopôle.

Un peu plus loin sur le parcours, les élèves ont appris que sous leurs pieds se trouvait un bassin d'eau souterraine de 61 mètres cubes, l'équivalent d'une petite piscine, collectant les eaux de pluie. Ils ont pu avoir un aperçu des espèces végétales plantées et remarquer la présence d’hôtels à insectes et de cabanes à oiseaux. David nous mentionne d'ailleurs qu'on voit régulièrement voler quelques chauves-souris en soirée !

Boucles énergétiques et impacts sur les économies d'énergie, circuit de l'eau à Montréal et comment en améliorer son usage, qualité des bâtiments construits sont autant de notions qui ont été abordées durant cette visite avec des mots adaptés à l’âge de nos jeunes visiteurs.

La deuxième partie de la visite s'est déroulée dans les bâtiments du Locoshop Angus. Les élèves ont pu se plonger dans l'histoire de ce quartier industriel montréalais jadis occupé par le Canadien Pacifique qui était le fer de lance de la fabrication de locomotives et de wagons.

Grâce à la présentation faite par Isabelle Hébert, Directrice de communication et marketing à SDA, les élèves ont réalisé qu'entre ces murs de briques et ces structures métalliques restaurés se rassemblait autrefois toute une communauté de travailleurs d'origines différentes œuvrant dans de nombreux corps de métiers. Une véritable ville dans la ville comportant certaines installations uniques pour les travailleurs.

En déroulant ainsi (virtuellement) une frise chronologique du début du 20ème siècle jusqu'à nos jours, les élèves ont notamment pu comprendre l'impact important de la deuxième guerre mondiale sur l'évolution des activités du Locoshop Angus et les répercussions des évolutions technologiques et de la société sur la fabrication de locomotives, et en conséquence sur les emplois locaux et la vie du quartier.

Notre jeune auditoire a également pu découvrir le rôle de la société de Développement Angus dans la reprise de ce site pour en faire un site exemplaire en matière de développement économique, d'intégration sociale et d'aménagement durable.

C'est finalement autour de la maquette en bois (qui a visiblement beaucoup plu) que les élèves se sont tous retrouvés et ont adressé leurs remerciements et applaudissements en sourdine (il existe une technique) à Isabelle et David, ainsi qu'à toute l'équipe de la Société de développement Angus, dont Amélie Olivier, Conseillère communication et projets spéciaux, sans qui cette visite tellement enrichissante n'aurait été possible.

Il était temps pour les élèves, leur professeur et Mélanie du service de garde, de rejoindre, en marche active soulignons-le, les classes de l'école Paul-Bruchési.